Un perturbateur endocrinien (P.E.) est une substance ou un mélange de substances qui altère les fonctions du système endocrinien et, de ce fait, induit des effets néfastes dans un organisme intact, chez sa progéniture ou au sein de sous-populations (définition de l’OMS).
Les P.E. agissent comme de véritables ‘virus informatiques’. Ils peuvent :
Le problème, c’est que les P.E. ont des conséquences sur l’organisme et sont potentiellement responsables de maladies en lien avec le système hormonal (système endocrinien) et les fonctions reproductrices : cancer du sein, du testicule, de l’ovaire, de la prostate, de la thyroïde, endométriose, infertilité, malformation des organes reproducteurs, puberté précoce, diabète, obésité …
Ils agissent comme des bombes à retardement, et ce, sur plusieurs générations, via des mécanismes génétiques.
Ces perturbateurs endocriniens sont présent dans notre environnement quotidien et notamment dans :
Dans notre vie quotidienne, nous pouvons agir de différentes façons pour limiter notre exposition aux perturbateurs endocriniens.
Dans la maison :
Dans la cuisine :
Dans le jardin :
Selon l’INRS (Institut national de recherche et de sécurité), toutes les matières plastiques contiennent du polymère (résine) auquel peuvent s’ajouter certains composants additionnels, considérés comme étant des perturbateurs endocriniens. La résine est synthétisée à partir de monomères, qui sont des molécules légères. Les composants additifs sont des colorants, des plastifiants, des charges ou encore des stabilisants et ignifugeants. L’ensemble des additifs et des monomères sont susceptibles de migrer vers les aliments. Les conséquences de cette migration sont nombreuses, principalement de nature toxicologique ou organoleptique. Tout dépendra en réalité de la composition de l’aliment contenu dans l’emballage plastique ainsi que de cet emballage lui-même. Lorsque l’aliment est gras, la migration est en règle générale plus importante. L’environnement peut aussi être une cause de certaines contaminations face auxquelles l’emballage plastique est perméable. Ce sera le cas des contaminations provenant de l’odeur de la zone où sont stockées les marchandises ou encore de l’encre utilisée sur la surface externe. Plus les marchandises sont stockées longtemps et à une température élevée et plus la migration est élevée.
Les plastiques considérés comme sûrs sont ceux portant le sigle 2, 4 ou 5.
Les plastiques dont la dangerosité n’est pas certaine sont ceux portant le sigle 6.
Les plastiques contenant des perturbateurs endocriniens dont le risque a été prouvé sont ceux portant le sigle 1 ou 3.
Le sigle 7 réfère à tous les autres plastiques, notamment le polycarbonate (PC), présent dans les récipients à placer aux micro-ondes ainsi que dans les biberons. Ce type de plastique est aussi présent dans certaines résines internes des boites de conserve, dans le petit électroménager quotidien et certaines bonbonnes d’eau que l’on retrouve en entreprise par exemple. La dangerosité du polycarbonate (PC) n’est pas certaine. Néanmoins, il contient du Bisphénol A. Or, ce composé organique est identifié comme perturbateur endocrinien reconnu.